Le tatouage Pokémon : origines, styles et motifs

Styles, motifs, étapes : notre studio de tatouage à Paris vous dit tout ce qu’il faut savoir sur les tatouages inspirés de la franchise japonaise Pokémon !

Rouge, Argent, Rubis, Diamant, Ultra-Lune et même Pokémon Go : quelle qu’ait été votre porte d’entrée à la célèbre saga japonaise, célébrez-la avec un tattoo ! Styles, motifs, étapes : notre studio de tatouage vous dit tout.

Pokémon : une franchise née au milieu des années 1990

Étiez-vous né∙e en 1996 ? Pokémon, oui. Créée par Satoshi Tajiri, un producteur de jeux vidéo japonais, la franchise fait une entrée tonitruante dans l’univers du vidéoludisme avec deux titres restés cultes : Pokémon Rouge et Pokémon Bleu, sortis en Europe en 1999.

Le concept ? Le joueur incarne en vue aérienne un dresseur dont le but est de capturer, d’entraîner et de faire combattre des créatures fictives appelées Pokémon. Avec, en ligne de mire, un objectif ultime : compléter le Pokédex par l’obtention des 150 Pokémon disponibles.

En un peu plus de deux décennies, la saga s’est invitée sur d’autres plateformes de la multinationale Nintendo (3DS, Switch…) mais également sur Android et iOS avec, à ce jour, un succès jamais démenti.

Quel style pour un tatouage de Pokémon ?

Qu’ils soient de feu, d’eau, de roche ou de glace, les Pokémon n’ont pas seulement envahi les consoles de jeu mais également les épidermes. Si les créatures nippones peuvent adopter des styles très pluriels, certains mouvement s’adaptent particulièrement au thème.

Le new school

Très coloré, le new school se distingue par ses traits épais, ses contours noirs audacieux et ses motifs souvent caricaturaux. Les tatouages ​​new school représentent fréquemment des personnages de bande dessinée, des animaux ou des objets avec des couleurs vives et des proportions exagérées. L’objectif principal ? Créer des tatouages ​​amusants et expressifs.

Si vous envisagiez un Bulbizarre à la couleur verte ultra-saturée, tournez-vous vers le new school !

Le sketchy

« Le style sketchy donne l’impression que le tatouage est un croquis sur la peau« , explique Peter Galt, tatoueur expert en tatouages Pokémon à La Bête Humaine. Les lignes semblent irrégulières, hachées ou esquissées, imitant ainsi l’apparence d’un dessin brut. Ce style permet une plus grande liberté artistique et un aspect plus organique, donnant l’impression que le tatouage a été dessiné rapidement avec un crayon ou un stylo.

Le style tout trouvé pour représenter le caractère évanescent des Pokémon de types Spectre ou Ténèbres ?

Le pixel

Inspiré par les jeux vidéo et le pixel art, ce style utilise des blocs de couleur pour créer des tatouages ​​qui rappellent les graphismes rétro. Il joue avec l’esthétique numérique et est souvent utilisé pour représenter des personnages, des logos ou des éléments inspirés de la culture geek.

L’aquarelle

Le style aquarelle imite sur la peau la technique de peinture du même nom. Les tatouages ​​dans ce style utilisent des couleurs délavées et translucides, résultant en une apparence fluide et légère. Les contours sont souvent doux voire absents, ce qui crée une impression de fusion entre les différentes couleurs.

Le réalisme

Le réalisme cherche à reproduire fidèlement des objets, des personnes ou des paysages sur la peau. Les tatouages ​​dans ce style sont réalisés avec un haut niveau de détail, utilisant des techniques d’ombrage et de jeu de lumière pour créer une apparence tridimensionnelle. L’objectif est de donner l’impression d’une image photographique ou d’une scène réelle.

« On peut, par exemple, imaginer un Pikachu avec des poils évoquant ceux d’un véritable animal, ou des Pokémon s’extrayant de l’écran d’une Game Boy plus vraie que nature« , suggère Peter Galt.

Les Pokémon les plus populaires en tatouage

Actuellement, plus de 1 000 Pokémon sont répertoriés, répartis en neuf générations différentes. C’est peu dire que vous avez l’embarras du choix pour votre prochain tattoo… Mais parmi ce bestiaire, quelques créatures s’avèrent particulièrement populaires sur les peaux.

Pikachu

Devenu la mascotte de l’univers Pokémon après avoir été choisi comme personnage principal dans l’adaptation télévisuelle du jeu aux côtés du dresseur Sacha, Pikachu s’est forcément taillé la part du lion en matière de tatouage. Customisable à l’infini, il est régulièrement croisé avec d’autres personnages de la pop culture, à l’instar de Link, Sangoku… ou R2-D2.

Salamèche et Dracaufeu

Prisés par les puristes, Salamèche et Dracaufeu appartiennent à la première génération de Pokémon. Le premier, Charmander en anglais, séduit par ses grands yeux mouillés et la petite flamme qui ponctue sa queue ; le second, appelé Charizard dans la langue de Shakespeare, adopte les caractéristiques des dragons mythologiques.

Évoli

Évoli est un Pokémon pas comme les autres, en ce qu’il est capable d’évoluer en huit espèces différentes : Aquali pour l’Eau, Voltali pour l’Électrique, Givrali pour la Glace, etc. Une créature par définition déclinable à l’envi et, conséquemment, particulièrement prisée des tatoué∙es… et des tatoueur∙ses.

Magicarpe

Belle revanche que celle prise par Magicarpe : Pokémon d’eau jugé comme l’un des plus inutiles de toute la franchise, il nage désormais dans bien des épidermes ! L’explication ? Il évoque la carpe koï, poisson emblématique du Japon très populaire en tatouage – tant et si bien que certain∙es tatoueur∙ses le pique façon traditionnel nippon. En outre, il s’accompagne d’une caractéristique forte : ce Pokémon a priori inoffensif pourrait bien muer en Léviator, créature surpuissante s’il en est…

Les autres motifs de tatouage inspirés de la franchise Pokémon

Les Pokémon eux-mêmes représentent bien logiquement l’écrasante majorité des tattoos dédiés à la saga japonaise. Mais d’autres motifs réussissent à tirer leur épingle du jeu !

La Game Boy

C’est via elle que le monde a découvert la franchise Pokémon. Depuis sa commercialisation en 1989 et au-delà de la fin de sa production en 2003, la Game Boy jouit d’une aura quasi sacrée. Un monolithe gris, quatre flèches directionnelles pour autant de boutons – un tatouage simple mais diablement efficace.

La Poké Ball

Le terme « Poké Ball » désigne l’appareil sphérique utilisé par les dresseur∙ses pour capturer de nouveaux Pokémon et les stocker lorsqu’ils ne sont pas utilisés. Si elle séduit les tatoué∙es, c’est aussi parce qu’elle est devenue l’un des symboles centraux de la franchise.

Les Badges

Un Badge est un objet dont les formes et les couleurs varient, allant du cœur rose à la feuille verte en passant par le médaillon doré. Leur raison d’être ? Prouver qu’un∙e dresseur∙se a battu une ou un champion∙ne d’arène. En d’autres termes, un Badge Pokémon, c’est comme un tatouage : ça se mérite…

Les dresseur∙ses et autres personnages

Sacha, Ondine, la Team Rocket avec Jessie, James et Miaouss… Pokémon, c’est aussi un panthéon de garçons et filles aux motivations et aux codes moraux divers. « Eux aussi peuvent être réinventés« , rappelle Peter Galt. « On peut, par exemple, proposer une version un peu plus… adulte de l’infirmière Joëlle« , suggère-t-il : voir l’illustration en galerie !

Se faire tatouer un Pokémon : mode d’emploi

À La Bête Humaine, le meilleur dresseur de tatouages Pokémon, c’est Peter Galt. Voici comment passer sous ses aiguilles, étape par étape :

  1. Vous contactez Peter, par e-mail (de préférence), sur Instagram ou en passant directement dans notre studio parisien pour lui présenter votre projet. Au préalable, vous pouvez consulter les flashs conçus par le tatoueur et demander à ce qu’il les réinterprète pour un motif véritablement sur-mesure !

  2. Pour mieux l’orienter, vous pouvez aussi lui envoyer quelques images de références, des tatouages que vous affectionnez et, idéalement, une photo de la zone à tatouer.

  3. Une fois le rendez-vous fixé, l’artiste rase délicatement les potentiels poils ou duvet qui tapissent la zone à tatouer puis désinfecte cette zone.

  4. Après avoir imprimé le stencil, l’artiste va superposer ce calque imprimé à votre peau.

  5. Tout est prêt : votre tatoueur sort ses encres et son dermographe (sa machine à tatouer) et vous tatoue !

  6. Lorsque votre session est terminée, vous appliquez tous les soins de tatouage habituels : nettoyage à la solution antiseptique, application d’onguent, etc.

  7. Des retouches peuvent être nécessaires après tout acte de tattoo. Si tel est le cas, vous revenez voir votre tatoueur, généralement un mois après l’acte initial !

Les Pokémon, un motif intergénérationnel

En près de 30 ans d’existence, la saga Pokémon a eu l’occasion de séduire plusieurs générations de fans. Conséquence : il n’y a pas d’âge pour craquer ! Peter Galt témoigne : « L’une des dernières clientes à qui j’ai tatoué un Pokémon avait 54 ans. Elle a eu un coup de foudre sur le Pikachu sketchy que je proposais car elle le trouvait trop mignon et qu’il influait positivement sur son humeur. » Résultat ? Un avant-bras désormais paré d’un Pikachu de 10 centimètres !

Exemples de tatouages Pokémon

Besoin d’inspiration ? Découvrez en galerie quelques tattoos et flashs issus de la franchise nippone !

La Bête Humaine : adresse et horaires

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