Les légumes ne sont certes pas les motifs le plus représentés et les plus réclamés en tattoo… sauf au sein du studio de tattoo à Paris La Bête Humaine.
Les légumes ne sont certes pas les motifs le plus représentés et les plus réclamés en tattoo… sauf au sein du studio de tattoo à Paris La Bête Humaine. Le tatoueur Pierre-Gilles Romieu nous en livre la preuve avec sa dernière composition haute en couleurs et saveurs.
Youri, chef-cuisinier au restaurant Le Bordeluche
De l’autre côté du dermographe : Youri, talentueux chef-cuisinier au restaurant Le Bordeluche, dans le 17ème arrondissement de la capitale. Le cuisinier a rallié La Bête Humaine mué par une volonté : mettre à l’honneur un métier qu’il aime, son métier. La plus parfaite allégorie ? Les légumes, ces salades, radis et autres artichauts qu’il croise, dissèque et sublime chaque semaine par dizaines.
"Le tatouage se rapproche énormément des métiers de bouche"
Il n’en fallait pas plus pour aiguiser la curiosité de Pierre-Gilles Romieu, habitué à illustrer la peau humaine et les rouages plus souvent que les feuilles, les racines et les tubercules. "En tant que grand amateur de tatouage biomécanique et de textures variées", confie le tatoueur parisien, "je voyais un beau parallèle à monter graphiquement tous ces produits organiques, à les entremêler avec la manière". Et d’ajouter : "Je pense que le tatouage se rapproche énormément des métiers de bouche, où l'on démontre chaque jour rigueur, technique et créativité. Il y a une vraie analogie entre les chefs-cuisiniers et les tatoueurs".
La genèse du tatouage légumes
Pour mener à bien leur projet commun, Pierre-Gilles Romieu et Youri se sont nourris – au sens figuré – de gravures issues d’anciens livres de cuisine aux couleurs passées, inspirations que le tatoueur a montées graphiquement avec simplicité pour que le tout demeure visible sur une seule face. Un échange appétissant qui n’a pas laissé de marbre l’estomac de notre tatoueur parisien. "Maintenant qu’on a fini", confie Pierre-Gilles Romieu, "il ne reste plus qu’à aller rendre à Youri une petite visite gustative !"