Un tatouage Gardiens de la galaxie réalisé à La Bête Humaine

En 2017, Pierre-Gilles Romieu encrait un Groot en couleurs et renouait avec l’un de ses matériaux de prédilection : le bois.

N’en déplaise à DC Comics : à La Bête Humaine, les Batman, Superman et autres Green Lantern ont laissé place à l’univers Marvel, le temps d’un tattoo. En 2017, Pierre-Gilles Romieu encrait un Groot en couleurs et renouait avec l’un de ses matériaux de prédilection : le bois. Récit.

De Groot à Baby Groot

Le personnage couché sur épiderme par Pierre-Gilles Romieu est issu de l’œuvre Les Gardiens de la galaxie (ou Guardians of the Galaxy dans la langue de Shakespeare). Apparue pour la première fois en comic book à la fin des années 1970, elle a été révélée à un public plus large et international en 2014 grâce à une adaptation cinématographique mettant en scène Chris Pratt, Vin Diesel ou encore Bradley Cooper. Dans ce premier volet, on découvrait le personnage de Groot, créature extraterrestre végétale ne s’exprimant que par des répétitions sporadiques de son prénom. En 2017, à l’occasion du deuxième volume des aventures des Gardiens de la galaxie sur grand écran, le public découvrait Baby Groot, version miniature dudit personnage… et inspiration pour futurs tatoués.

Une identité funky et numérique

Pour son tatouage, Pierre-Gilles Romieu a utilisé la reproduction d’une illustration de Baby Groot. "Pour pouvoir l’adapter à un avant-bras", explique notre tatoueur à Paris, "il suffisait de retravailler les contours de l’image pour conserver l’aspect à la fois funky et numérique de l’imagerie des Gardiens de la galaxie".

Une nouvelle plongée dans l’univers des tréants et des golems

Pour Pierre-Gilles Romieu, le tatouage s’est vu teinté de nostalgie. "Groot et Baby Groot m’ont toujours fait penser aux personnages en bois que je dessinais il y a quelques années", confie le tatoueur parisien. Et de rappeler à ceux qui seraient passés à côté : "J’ai toujours été fasciné par les tréants [des créatures d’heroic fantasy dont le nom est formé sur l’anglais tree pour arbre et giant pour géant], les golems et autres automates".

Tatouer une texture boisée

Fort de cet héritage, Pierre-Gilles Romieu n’a pas éprouvé de difficulté à encrer le corps du petit personnage et la matière qui le compose. "La partie technique la plus difficile à traiter n'était pas la texture de bois, que j'ai souvent travaillée auparavant, mais bien le fond étoilé. Celui-ci témoignait de multiples couleurs très rapprochées couplées à des incrustations de formes linéaires". En une pièce, notre tatoueur à Paris est donc parvenu à se faire tutoyer gardien et galaxie – mission accomplie ?