Les tatoueurs résidents du studio parisien La Bête Humaine se sont tous essayés au style qu’on appelle « tatouage d’horreur ». Âmes sensibles s’abstenir…
Pierre-Gilles Romieu, Barbara Rosendo ou encore Moka : les tatoueurs résidents du studio parisien La Bête Humaine se sont tous essayés au style qu’on appelle « tatouage d’horreur ». Âmes sensibles s’abstenir…
L’épiderme qui frissonne
« Les charmes de l’horreur n’enivrent que les forts », écrivait Charles Baudelaire dans ses Fleurs du mal. Or, des client·es balèzes, La Bête Humaine en a vu défiler quelques-uns dans son antre du 4ème arrondissement. Des femmes et des hommes suffisamment résilient·es pour supporter des sessions de plusieurs heures… pour un résultat épouvantablement bluffant.
Car c’est bien d’épouvante viscérale dont il s’agit avec le tatouage d’horreur. L’étymologie même du mot en dit long : le latin horrore signifie « frissonner ». Aujourd’hui, l’horreur désigne la très vive impression, physique ou psychique, éprouvée par quelqu’un à la vue ou à l’idée d’une chose affreuse ou repoussante. Et chez les tatoué·es, cette sensation est particulièrement prisée…
Le tattoo d’horreur selon nos tatoueurs parisiens
À La Bête Humaine, le roi du tatouage d’épouvante, c’est lui : le skull. À moitié édenté chez Barbara Rosendo, posé sur le dos de la main chez Pierre-Gilles Romieu, ou encore armé et chapeauté chez Moka, le crâne ou la tête de mort (en bon français) est indétrônable. Il est suivi de près par la figure du clown qui, sous les traits du Joker ou du Grippe-Sou de Ça, fait tout sauf marrer.
En la matière, l’horreur n’est pas l’apanage des hommes puisque les femmes ont aussi et largement droit de cité. Leurs cheveux évoquent tantôt la poisse, tantôt le sang… quand elles ne sont pas occupées à s’enfoncer une fourchette dans le globe oculaire. Bon appétit !
Se faire tatouer à La Bête Humaine
Sauf période de confinement, La Bête Humaine est ouverte tous les jours (excepté le dimanche) de 10h à 19h !