Parce qu’il incarne aussi bien la grâce divine que l’instrument du démon, le cerf s’est fait, à coups de bois, une petite place à lui dans la foisonnante forêt du tatouage.
Parce qu’il incarne aussi bien la grâce divine que l’instrument du démon, le cerf s’est fait, à coups de bois, une petite place à lui dans la foisonnante forêt du tatouage. Gros plan sur sa symbolique, et illustrations made in La Bête Humaine.
Petit faon deviendra cerf
Commençons par un constat objectif : physiquement, le cerf en impose. Grand mammifère autrefois très commun dans les paysages sylvestres du Vieux Continent, il est reconnaissable à ses cornes rameuses et caduques appelées bois. Du faon, il passe au daguet, puis au dix-cors, avant d’atteindre l’âge adulte et de faire entendre son brâme entre les arbres… ou sur les épidermes.
Les multiples aspects du tatouage de cerf
Sur les peaux, on le croise en couleurs et en noir et gris, à travers des styles aussi variés que le réalisme, le graphique, le géométrique ou le new school. Cette grande popularité, l’animal le doit à ses multiples représentations dans l’usage symbolique, religieux ou mythique. Voyez un peu : majestueux et gracieux à la fois, il évoque tant l’agilité et la rapidité que l’autorité.
Doux cerf ou sale bête ?
Mais que l’on ne s’y trompe pas : le cervidé peut aussi revêtir un caractère négatif. C’est le cas dans la tradition germano-scandinave, par exemple ; il y incarne le principe maléfique qui tente de détruire l’arbre original, le légendaire frêne Yggdrasil…
Se faire tatouer à Paris à La Bête Humaine
Envie de passer sous les aiguilles de notre harde (c’est le nom du groupe familial constitué par les cerfs : on l’a appris en préparant cet article, alors on se la pète) ? Sauf période de confinement, La Bête Humaine est ouverte tous les jours (excepté le dimanche) de 10h à 19h !