Sensible. Vulnérable. À fleur de peau. Écorchée.
Autant de mots pour dire nos états d’âme, nos émotions, nos réactions face au monde. À l’image de nos vies, de nos pensées, de nos routines, nous absorbons, subissons, transformons.
Nos corps traduisent tout : un frisson, une tension, un souffle court. Ils racontent ce qui nous bouleverse, nous anime, nous dégoûte ou nous émerveille. Nous sommes sensibles – parfois trop, parfois pas assez – mais toujours vivants.
C’est dans cet espace de tension qu’émerge l’œuvre d’Ono.
Entre la force du matériau et la légèreté du geste, elle sculpte des formes où la lutte devient poésie. Le bois, la porcelaine, le plâtre : chaque matière résiste, ploie, respire sous ses doigts.
Dans cette danse entre densité et délicatesse, entre puissance et abandon, naissent des sculptures traversées par le souffle du monde, par la douceur et la rage mêlées du féminin.
Une exposition proposée par la galerie Astra Artem et curatée par Amélie Ciccarelli.
Vernissage le jeudi 13 novembre 2025 à partir de 19h30 à la galerie La Lison.
Une ode au corps et à la liberté
Écorchée Vive est une déclaration.
Une ode violente, viscérale, à la féminité dans tout ce qu’elle a de sacré et de charnel.
Le bois, matière noble et exigeante, devient le support d’une légèreté étonnante, comme dans Des papillons dans le ventre ou Féminité.
C’est un cri, autant intérieur qu’extérieur : celui de nos corps, de nos diktats, mais aussi de notre liberté.
La liberté d’être, de ressentir, d’assumer.


Un corps qui parle
Ono met son propre corps en jeu.
Dans la matière, elle inscrit son histoire, ses blessures, ses renaissances.
Ses sculptures racontent la peau qui frissonne, la chair qui se tend, les marques qui demeurent. Elles rappellent que nous sommes tous faits de la même matière : chair, peur, amour et finitude.
Des Organes au Memento Mori, Ono explore la mémoire, le passage, l’éphémère beauté d’exister.
Un manifeste féminin
Ecorchée vive est plus qu’une exposition : c’est un manifeste.
Une exposition de femme, pensée pour les femmes, réalisée par des femmes.
Un lieu où le regard devient bienveillance, où la vulnérabilité devient force.
On y parle du corps, de l’esprit, de ce qui nous lie. On y revendique la féminité qu’on tait trop souvent, celle qu’on redécouvre, celle qu’on façonne à nouveau.
À propos d’Ono
Née en région parisienne et installée en Bretagne, Emilie Le Mené, alias Ono, sculpte la tension entre force et fragilité.
Après une première vie dans l’assistanat, elle se forme à la peinture décorative puis à la sculpture, et se consacre dès 2018 à la création. Elle expose à Aix, Lille, Paris, Avignon, et conçoit également des trophées et œuvres sur commande.
En travaillant le bois et la porcelaine, Ono explore le contraste entre matière dure et souffle délicat.
Ses sculptures s’inspirent du corps humain, des formes organiques, des vanités du XVIIᵉ siècle et du romantisme du XIXᵉ.
Elles racontent le passage du temps, la fragilité de la vie, la beauté du vivant.
Des œuvres à la fois brutes et sensuelles, qui nous ramènent à l’essentiel : sentir, vivre, vibrer.
Informations pratiques
📍 Galerie La Lison – 5 rue Pierre Chausson, 75010 Paris
🗓️ Vernissage le 13 novembre 2025 à partir de 19h30
Page Facebook événement : Exposition Ecorchée Vive